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Affiche Ancienne Originale Tourisme Versailles Grandes Eaux Trianon Jardins

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PAS DE COPIE CHEZ NOUS NO COPY we sell only original period posters. ON LINEN , LINEN BACKED IN OUR OWN STUDIO.

Envoi en rouleau sécurisé assuré pour la valeur. We send in secured roll insured for the value. IL EST ECRIT SUR L'AFFICHE. Fêtes de nuit en juillet. Grandes eaux de mai à octobre.

Édité par le comité Versaillais. De publicité et d'interet général. Lith CORNILLE & SERRA PARIS.

Pour la sauvegarde de vos affiches. (exemples photos de notre travail et devis sur demande).

Vue aérienne du château en 2013. Non défini : Beaucoup de transformations. Musée de l'Histoire de France.

Géolocalisation sur la carte : France. (Voir situation sur carte : Yvelines). (Voir situation sur carte : Île-de-France). Le château de Versailles est un château. Et un monument historique français. Qui se situe à Versailles.

Il fut la résidence des rois de France. Y résidèrent de façon permanente du. À l'exception des années de la Régence. Buste de Louis XIV par Gian Lorenzo Bernini. Dans le château de Versailles.

Situés au sud-ouest de Paris, ce château et son domaine visaient à glorifier la monarchie française. Le château est constitué d'une succession d'éléments ayant une harmonie architecturale. Répartis en 2 300 pièces, dont, actuellement, 1 000 pièces de musée. Le parc du château de Versailles. Il comprend de nombreux éléments, dont le Petit.

Qui fut également résidence de Napoléon. , le hameau de la Reine.

Le Grand et le Petit Canal, une ménagerie. Et la pièce d'eau des Suisses. Le château de Versailles est situé au nord-ouest du territoire de la commune de Versailles. Sur la place d'Armes.

On entend, par « château de Versailles », à la fois la construction palatiale et ses proches abords, ainsi que l'ensemble du domaine de Versailles. Incluant alors entre autres les Trianons. Et le parc du château de Versailles. Avant le château, la première mention de Versailles remonte à 1038. Dans une charte de l abbaye Saint-Père de Chartres.

Le domaine de Versailles et sa demeure seigneuriale sont vendus à Martial de Loménie. Secrétaire des finances de Charles IX. Comte de Retz, favori italien de la reine Catherine de Médicis, devient pour. Propriétaire de la seigneurie de Versailles et de son château, consistant alors en une demeure seigneuriale située à lemplacement de lactuel hôtel des Affaires étrangères et de la Marine. Un mois avant quil ne devienne roi de France, le roi de Navarre. Revenant de Blois, il sy arrête du 7 au 9 juillet et est reçu par Albert de Gondi ; il y retourne en 1604. Le futur Louis XIII, alors âgé de six ans, fait sa première chasse à Versailles.

Les terres environnantes sont la propriété, dune part, de la famille de Gondi. Et, dautre part, du prieuré Saint-Julien de Versailles dont le prieur est Mathieu Mercerie. De 1622 à 1654, Jean-François de Gondi.

Est archevêque de Paris dont dépend hiérarchiquement le prieuré Saint-Julien. Jean-François de Gondi, seigneur de Versailles, est donc propriétaire du domaine qui est acquis par le roi en 1623. « La terre et seigneurie de Versailles » sont elles vendues au roi le 8 avril 1632 par ce même Jean-François de Gondi. Sur le terrain de lactuel château de Versailles, ne se trouve alors quun moulin à vent. Louis XIII : les origines du château. Et pris d'un besoin de retraite spirituelle. Décide de faire construire un modeste pavillon de chasse en brique et pierre au sommet du plateau de Versailles, sur le chemin allant de Versailles. En un lieu appelé le Val-de-Galie. Le moulin et la maison du meunier sis sur la butte entourée de marais. On ignore le nom de l'architecte mais le maître maçon.

Comme le mentionne le marché publié par Jean Coural en 1959. Le bâtiment consiste alors en un simple corps de logis de. De large, s'élevant sur trois niveaux trois étages : rez-de-chaussée, premier étage et galetas.

À sept travées auquel s'ajoutent deux ailes en retour. Légèrement plus basses (deux étages) et également en sept travées, de. L'ensemble est entouré de fossés précédés d'une terrasse et d'un jardin de deux hectares dessiné par l'intendant des jardins du roi Jacques Boyceau. L'avant de la cour est fermé par un mur percé d'une porte cochère surmontée dun tympan sculpté aux armes royales.

Louis XIII participe personnellement à l'élaboration du plan de ce premier édifice. Et en prend possession le. Sil constitue son rendez-vous de chasse favori, il ne forme pourtant quune construction rustique et purement utilitaire. La disposition bastionnée de terre et les fossés qui lentourent, rappellent encore certaines constructions féodales. Ses matériaux de médiocre qualité moellon.

Avec mortier de chaux et sable enduit d'un crépi, encadrement des fenêtres en fausses pierres de plâtre rappellent quant à eux l'hôtel de Guénégaud. Louis XIII achète à Jean de Soisy un terrain dont la famille de celui-ci est propriétaire depuis le. Et y fait bâtir cette nouvelle habitation. Dans sa petite demeure, il reçoit de temps à autre sa mère Marie de Médicis. Et son épouse Anne dAutriche.

Elles ne font quy passer sans jamais y coucher, le château de Louis XIII ne comportant pas d'appartement pour les femmes. Lappartement du roi comprend une petite galerie où était accroché un tableau représentant le siège de La Rochelle.

Puis viennent quatre pièces dont les murs sont couverts de tapisseries. Le salon du roi occupe le centre de lédifice, emplacement qui correspond aujourd'hui à celui du lit de Louis XIV. Se rend secrètement à Versailles dans le but de regagner la confiance du roi en dépit des pressions exercées sur ce dernier par la reine-Mère et le parti dévot.

Cet événement sera connu, plus tard, sous le nom de Journée des dupes. Et constitue pour le château le premier acte politique d'importance avant qu'il ne devienne une résidence d'État. Richelieu resta Premier ministre et la reine-Mère fut exilée. Ce château est surnommé à cause de sa petite taille « le chétif château », ou « le chestif chasteau » en ancien français. Par le maréchal de Bassompierre.

L'appelle aussi « le château de cartes », à cause de ses couleurs (les briques rouges, le toit d'ardoises noires et la pierre blanche) qui rappellent celles d'un jeu de cartes, ou « le méchant cabaret à rouliers. » pour souligner ainsi la modestie de la construction de Louis XIII par rapport à celle de son fils. Fait en effet état uniquement pour l'appartement du roi au premier étage de quatre pièces tendues de tapisseries, d'une antichambre, d'une garde-robe, d'un bureau et d'une chambre. Débutent des travaux dagrandissement qui sont dirigés par lingénieur-architecte. À chaque angle sont ajoutés des petits. En décroché, les ailes sont remaniées ; en 1634, le mur fermant la cour est remplacé par un portique en pierre à six. Le nouveau château reçoit sa première décoration florale ; les jardins sont agencés «. » par Boyceau et Menours. Les crépis sur moellons sont remplacés par des façades de briques et de pierre.

Une terrasse servant de promenade, avec une balustrade décorée doves, est aménagée en 1639 devant la façade principale du château au-dessus du parterre qui est accessible par un escalier. Ce château correspond actuellement à la partie en U qui entoure la. Louis XIII rachète le domaine de Versailles à Jean-François de Gondi.

Sentant sa mort approcher, Louis XIII déclare : « Si Dieu me rend la santé, disait-il à son confesseur, le jésuite Jacques Dinet, j'arrêterai le cours du libertinage, j'abolirai les duels, je réprimerai l'injustice, je communierai tous les huit jours, et sitôt que je verrai mon dauphin en état de monter à cheval et en âge de majorité, je le mettrai en ma place et je me retirerai à Versailles avec quatre de vos Pères, pour m'entretenir avec eux des choses divines et pour ne plus penser de tout qu'aux affaires de mon âme et de mon salut. Le 14 mai, il meurt laissant le royaume à son fils Louis XIV. Âgé de quatre ans et trop jeune pour gouverner. Sous la régence d Anne d'Autriche. Versailles cesse alors d'être une résidence royale pendant presque dix-huit ans.

Contexte : la régence d'Anne d'Autriche. À la mort de Louis XIII, le 14 mai 1643, son descendant, le jeune Louis XIV. N'est âgé que de quatre ans et huit mois. Selon un édit du défunt roi passé en avril, le gouvernement de la France est alors confié à sa veuve, Anne d'Autriche. Assistée d'un conseil de régence comprenant le duc d'Orléans, lieutenant-général du royaume, le cardinal Mazarin. Les secrétaires d'État Bouthillier. Mais la reine, qui ne souhaite pas gouverner avec ces créatures placées par Louis XIII et feu le cardinal de Richelieu. Obtient du Parlement, le 15 mai 1643 l'administration du royaume et l'éducation du jeune roi. Bien vite, cependant, la reine prend conscience de l'extrême difficulté à exercer seule le pouvoir.

Elle fait donc appel au cardinal Mazarin en lui donnant, le 18 mai 1643, le poste de premier ministre. Elle fait également de lui le tuteur de son fils. Le lendemain de la mort du roi. Louis et son jeune frère, le duc Philippe dAnjou, ont quitté Saint-Germain-en-Laye pour sinstaller à Paris, au Palais-Cardinal, rebaptisé Palais-Royal. Le jeune Louis se rend à Versailles le 18 avril 1651, pour une partie de chasse, où il est reçu par le capitaine des chasses de Longueil.

Il revient dîner sur les lieux les 15 et 28 juin. Les troubles causés à Paris par la. Contraignent le roi et la régente à un séjour forcé de trois mois à Poitiers d'octobre 1651 à janvier 1652. Au terme d'un voyage de retour de plusieurs mois, Anne d'Autriche et son fils font étape à Versailles le 27 avril 1652 pour dîner avant de rejoindre Saint-Germain-en-Laye.

Le 14 novembre, le roi accompagné de Monsieur, son frère, et d'une partie de la cour va « prendre le divertissement de la Chasse à Versailles ». Il y retourne pour la même occupation les 8 et 22 janvier 1653. Le 3 avril, le jeune Louis passe la nuit à Versailles et y retourne deux semaines plus tard pour chasser. Le 20 mai, il vient chasser le renard en compagnie du cardinal Mazarin et reste dormir sur place.

On sait que le futur Louis XIV était venu une première fois à Versailles en octobre 1641 avec son frère, pour échapper à une épidémie de vérole qui frappait Saint-Germain-en-Laye. Après la mort de Louis XIII, le petit pavillon de chasse de Versailles, avec son architecture de brique et pierre désuète, tombe dans un oubli relatif. Jusque-là supervisé par Claude de Saint-Simon. Le domaine royal est administré, sans grande conviction, à partir de 1645 par le président au parlement de Paris, René de Longueil. Qui prend la charge de capitaine des chasses et par Nicolas du Pont de Compiègne.

La terre de Versailles survit chichement avec 4 000 livres annuelles tirées du produit de ses fermes. Du fait de ces visites régulières, on remplace, dans la charge de capitaine des chasses, le président de Longueil, peu impliqué dans la gestion du domaine, par Louis Lenormand. Sieur de Beaumont, le 28 juin 1653. Mais l'intérêt du souverain pour Versailles ne se confirme pas. Le jeune monarque de 14 ans préfère aller chasser à Vincennes.

En cinq années, il ne vient à Versailles que quatre fois, de la fin 1654 à l'automne 1660. Le domaine traverse alors une période de déshérence et dirrégularités, marquée par les querelles violentes entre le colérique concierge du château, Henry de Bessay, sieur de Noiron nommé en 1654. Et le jardinier Guillaume Masson nommé en 1652. Noiron tire un coup de pistolet sur Masson et le menace de son épée. Le jardinier indélicat, quant à lui, exploite le parc à son profit en détournant du foin ou du bois, et en utilisant les terres comme pâturages pour ses bêtes ou celles de propriétaires des environs.

La situation ne saméliore guère par la suite. Pour des raisons administratives, lintendant Nicolas du Pont de Compiègne démissionne de sa charge.

À sa place on nomme, le 11 mars 1659, Louis Lenormand, sieur de Beaumont, qui cumule donc la charge dintendant avec celle de capitaine des chasses dont il est titulaire depuis cinq ans. De Beaumont se décharge des fonctions dintendance, qui ne correspondent pas à son rang, sur son propre intendant, Denis Raimond qui se révèle peu efficace.

Le laisser-aller règne sur le domaine royal, encore aggravé par lassassinat, en forêt de Saint-Germain-en-Laye, de M. De Beaumont, le 3 mai 1660. Le premier changement effectif à Versailles concerne le verger. Le roi souhaite en faire régulariser la forme et augmenter la surface.

Il veut également le clore dun mur. Il ordonne que les terrains nécessaires à cette opération soient mis à sa disposition au 31 décembre 1660. Entre lautomne 1660 et le début de 1661, les travaux darpentages sont menés. Le 9 mars 1661, alors que le cardinal Mazarin vient de mourir, Louis XIV annonce quil exercera le pouvoir directement, sans nommer un nouveau Premier ministre.

Le lendemain, sa première décision officielle consiste en la nomination de Jean-Baptiste-Amador de Vignerot Du Plessis, marquis de Richelieu, comme capitaine des chasses en remplacement de M. De Beaumont assassiné en 1660. Mais la gestion du domaine de Versailles, non mentionnée dans la capitainerie attribuée à Du Plessis, demeure sous le contrôle de Blouin. En septembre 1660, le roi amorce la reprise en main du domaine. Au lieu de donner un successeur à M. De Beaumont, il donne commission dintendance à son proche serviteur, Jérôme Blouin, premier valet de chambre du roi, « ayant clefs des coffres de nostre chambre et couchant en icelle. Ce dernier remet de l'ordre dans la gestion du domaine en congédiant, sur ordre du roi, le jardinier Hilaire II Masson, accusé de déprédations. Louis XIV demande également que l'inventaire du château soit vérifié. Et le concierge Henry de Bessay, sieur de Noiron doit, sur ordre du roi du 11 octobre 1660, se retirer à Saint-Germain-en-Laye. Quatre mois après son mariage avec Marie-Thérèse d'Autriche. Louis XIV va « prendre le divertissement de la Chasse.

» avec son épouse à Versailles, le 25 octobre 1660. Cest à cette époque que lintérêt du roi pour le domaine de son père se manifeste de façon explicite.

Il envisage dagrandir le jardin et de créer un nouveau parc dune « étendue considérable. Dès le mois de novembre, Blouin se met en quête de financements pour ces travaux à venir. À cet effet, il remet en vente le fermage de la seigneurie et parvient non sans difficulté à le faire accepter par le receveur-fermier alors en place, Denis Gourlier, pour la somme de 5 200 livres.

Dans les premiers mois de 1661, le roi charge le peintre Charles Errard. De remettre en état les appartements du château.

Mais avec la naissance prochaine du dauphin et le mariage à venir de Monsieur, frère du roi, la famille royale va s'agrandir. Il faut donc procéder rapidement à un réaménagement de la distribution des pièces.

Le rez-de-chaussée et l'étage sont divisés en appartements royaux ou princiers, desservis par deux nouveaux escaliers dans les ailes latérales. L'escalier de Louis XIII au centre du corps de logis est supprimé. L'historiographie romantique veut que les architectes et jardiniers de Versailles Charles Le Brun.

Se soient inspirés du château de Vaux-le-Vicomte. Mais en fait Louis XIV n'a pas eu à capter tous ces talents au service de Nicolas Fouquet. Au profit de la monarchie puisqu'ils sont au service du roi depuis des années. Sans compter des modifications mineures effectuées à partir de 1661, auxquelles le roi ne consacra quune somme modeste dun million et demi de livres. Les phases de construction se déclenchèrent en 1664 avec la première campagne de construction.

En dépit des résultats de la construction dun des plus merveilleux palais dEurope, les poursuites de Louis XIV déclenchèrent des critiques sournoises parmi ses courtisans. Il reste cependant des témoignages de ces secrètes oppositions ; le lieu parut surtout mal choisi ; Saint-Simon.

Le rapportant ainsi : Versailles, lieu ingrat, triste, sans vue, sans bois, sans eaux, sans terre, parce que tout est sable mouvant et marécage, sans air, par conséquent qui nest pas bon. À cette époque, Versailles nétait quune résidence dagrément, où des fêtes étaient données dans les jardins, le Louvre demeurant officiellement le palais royal. Dans une lettre restée célèbre, Colbert se plaignit dailleurs que Louis XIV délaissât le Louvre. « Pendant le temps qu'elle a dépensé de si grandes sommes en cette maison, elle a négligé le Louvre, qui est assurément le plus superbe palais qu'il y ait au monde et le plus digne de la grandeur de Nostre Majesté. Et Dieu veuille que tout d'occasions qui la peuvent nécessiter d'entrer dans quelque grande guerre, en luy ostant les moyens d'achever ce superbe bastiment, ne luy donnent pas longtemps le déplaisir d'en avoir perdu le temps et l'occasion! Ô quelle pitié, que le plus grand roy et le plus vertueux, de la vritable vertu qui fait les plus grands princes, fust mesuré à l'aune de Versailles.

Cette phase de construction résultait des exigences de logement pour les membres de la cour invités au divertissement nommé fête des Plaisirs de lÎle enchantée. Au cours des fêtes de 1664 et 1668, les courtisans mesurèrent lincommodité du petit château, car beaucoup ne trouvèrent pas de toit pour dormir. Le roi, désireux dagrandir celui-ci, confia cette tâche à Le Vau qui présenta plusieurs projets. Le premier prévoyait la destruction du château primitif et son remplacement par un palais à litalienne. Le deuxième projet proposait dagrandir le château, côté jardin, par une enveloppe de pierre.

Sur les conseils de Colbert, le roi opta pour la seconde solution. Tenue pendant une semaine en mai 1664, Louis XIV présenta le divertissement une prélude en allégorie de la Guerre de Dévolution. Comme hommage officiel à sa mère, Anne d'Autriche. Et à sa femme, Marie-Thérèse d'Autriche. Mais, en réalité, le roi offrit la fête à sa favorite, Louise de La Vallière.

Fit aménager Versailles de façon à pouvoir y passer plusieurs jours avec son Conseil. Et membres de la Cour.

Il décida de conserver le château initial bâti par Louis XIII. Plus pour des raisons financières que sentimentales.

Tripla la superficie du château. Qui fut décoré avec beaucoup de luxe, en reprenant notamment le thème du soleil. Particulièrement apprécié par Louis XIV, fut orné de sculptures de Girardon. Les premières statues sont installées dans le jardin et la grotte de Téthys. Et la grotte de Téthys caractérisèrent la construction à cette époque.

Deux ans plus tard, commença le creusement du Grand Canal. La deuxième campagne de construction fut inaugurée avec le Traité dAix-la-Chapelle. Le traité qui a mis fin de la Guerre de Dévolution, et fut célébrée par la fête qui aura lieu le 18 juillet 1668.

Connue sous le terme de « Grand Divertissement Royal de Versailles. », elle sera marquée par la création de Georges Dandin. De Molière, et des Fêtes de lAmour et du Hasard. Comme lors de la fête de 1664, certains courtisans ne trouvèrent pas de toit pour dormir.

Ce qui conforta le Roi dans ses projets dagrandir le château. Fut caractérisé par une enveloppe de pierre. À cette époque, le château commença à prendre des aspects quon voit aujourdhui.

La modification la plus importante de cette période fut lenveloppe du château de Louis XIII. Lenveloppe connue également comme le château neuf afin de se distinguer du vieux château de Louis XIII environna celui-ci au nord, à louest et au sud. Le château neuf fournit des logements nouveaux pour le roi, la reine et les membres de la famille royale.

Le premier étage fut réservé complètement pour deux appartements : le Grand Appartement de la Reine. (côté sud) et le Grand Appartement du Roi. Au rez-de-chaussée du château neuf, deux appartements furent aménagés : lappartement des bains, côté nord ; lappartement pour le frère et belle-sur du roi, le duc et la duchesse dOrléans. À louest, une terrasse s'édifia sur les jardins ; celle-ci fut supprimée quelques années plus tard pour faciliter le passage entre les appartements du roi et de la reine. À son emplacement fut construite la galerie des Glaces.

Au deuxième étage, des appartements furent aménagés pour d'autres membres de la famille royale et membres choisis de la cour. À la mort de Louis Le Vau. Le 11 octobre 1670, Colbert désigna les travaux architecturaux à François II d'Orbay.

Le rez-de-chaussée, constitué par un soubassement. Souligné par les lignes horizontales des refends, séclaire par des fenêtres cintrées sur les parterres. Létage fut pourvu de colonnes ioniques. De niches et de hautes fenêtres rectangulaires cintrées par Mansart. Cet étage reçut un décor sculpté : statues placées dans les niches et bas-reliefs rectangulaires surmontant les fenêtres (ils disparaîtront en 1679).

Le second étage, ou attique. Reçut une décoration d ordre corinthien. Et fut surmonté dune balustrade sur laquelle reposaient des trophées et des pots à feu. Avec le traité de Nimègue. Qui mit fin à la guerre de Hollande.

Se déclencha la troisième campagne de construction à Versailles. Sous la direction de Jules Hardouin-Mansart.

Le château prit les aspects ce que nous lui connaissons aujourdhui. Avec ses salons jumeaux le salon de la Guerre. Et le salon de la Paix. Les ailes au nord et au sud dits respectivement « aile de Noble » et « aile des Princes » également aile du Midi.

» et des travaux herculéens aux jardins. Furent les caractéristiques de marque de cette ère du règne du Roi Soleil. À cette époque, Le Brun. Acheva le décor des Grands Appartements.

La façade sur les jardins est remaniée. Deux cuves allongées, en marbre blanc enrichi de bronzes dorés, furent ajoutées dans le cabinet des bains. Début des travaux de la pièce deau des Suisses et du bassin de Neptune ainsi que les terrassements nécessaires au doublement du parterre du Midi et à la construction de la nouvelle orangerie.

Le salon de la Guerre et de la Paix remplacent la terrasse et les cabinets du Roi et de la Reine. Le bâtiment central, du côté de la Cour de marbre est surmonté dun étage. Une horloge encadrée de statues de Mars. Par Marsy et dHercule par Girardon ornent la nouvelle façade.

Orbay commença la construction dun second escalier destiné à faire pendant à l escalier des Ambassadeurs. L escalier de la Reine.

Dès lachèvement des ailes des Ministres, on entreprit la construction des Grandes. Les travaux se poursuivirent dans les jardins qui senrichissaient de statues et de nouveaux bosquets. Acheva la décoration des Grands Appartements.

Commença à pomper leau de la Seine. Et de la pièce d'eau des Suisses.

Multiplication des bosquets ainsi que des fontaines dans le jardin. Dès lors que Louis XIV décida d'installer la Cour et le pouvoir central à Versailles. En 1682, le château rassembla des milliers de personnes : la famille royale et ses officiers commensaux (ceux qui la servaient), les courtisans et leurs propres domestiques, les ministres et leurs multiples commis, mais aussi tout un personnel de serviteurs, d'ouvriers, de marchands. Ces « gens du château », comme on les nommait, permettaient la bonne marche quotidienne de la « mécanique » versaillaise et de l'État.

Réception de l'ambassade de Perse : 1715. Peu après la défaite de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Louis XIV se chargea dentamer sa dernière campagne de construction à Versailles. Cette dernière fut dessinée par Jules Hardouin-Mansart. Et, après sa mort, achevée par Robert de Cotte.

En 1710, premiers architectes du roi. De même, lagrandissement de l appartement du roi. Fut entrepris à cette époque avec lachèvement du salon de l'il-de-buf. Et la chambre du roi. Avec le parachèvement de la chapelle, virtuellement toutes les constructions du Roi Soleil touchèrent à sa fin.

Les constructions versaillaises ne se poursuivront que pendant le règne de Louis XV. Louis XIV organise l'année de sa mort sa dernière cérémonie à Versailles lors d'une audience extraordinaire accordée le. Dans la galerie des Glaces. L'ambassadeur du Chah Huseyin. Il est accompagné de l'Arménien Hagopdjan de Deritchan.

C'est aussi la première manifestation d'envergure à laquelle assiste le futur Louis XV. Une seconde audience est accordée à l'ambassade qui débouche cette fois sur la signature du traité de commerce et d'amitié entre la France et la Perse.

Celui-ci prévoit - notamment - l'établissement d'un consulat. Principal port de commerce avec l'Orient dont les arméniens. Est ainsi choisi pour le rôle de premier consul dans le but de faciliter leurs activités et faire reconnaître le protectorat dont ils bénéficient. Cet événement révèle le contexte historique dans lequel Montesquieu.

Qu'il fait éditer en 1721. Sous le pseudonyme « Pierre Marteau. » alors que la ville comptait de nombreux marchands arméniens et perses. Les 3 et 4 septembre 1715.

Après la mort de Louis XIV, il accomplit ses premiers actes de roi lors de la messe célébrée pour lui à la chapelle de Versailles. Mais il n'est encore qu'en enfant. Dit le Régent, cousin au. Degré de Louis XV quitte Versailles le 9 septembre et sinstalle dans sa résidence parisienne du Palais-Royal et la Cour aux Tuileries. Le duc de Noailles propose de raser le château.

Tsar de Russie, visite Versailles et réside au Grand Trianon. Âgé de 12 ans, Louis XV.

Est fiancé à Marie Anne Victoire d'Espagne. Et la cour se réinstalle à Versailles dans les appartements de Louis XIV, après sept années passées à Vincennes puis aux Tuileries.

Ce retour a lieu au moment de la puberté du roi. Selon certaines rumeurs, le Régent aurait voulu éloigner le jeune monarque de l'opinion parisienne. D'autres ont véhiculé l'idée que le cardinal aurait eu l'initiative du départ, pour ôter Louis XV de l'influence de l'entourage de Philippe d'Orléans. Il semble, d'après Bernard Hours.

Que le roi ait adhéré au projet. Se focalise sur des témoignages qui tendent à montrer son attachement au château de Versailles, tels ceux du maréchal de Villeroi. Ce retour symboliserait la prise de possession de l'héritage de son aïeul.

L'absence de la Cour durant six années a engendré une dégradation importante des lieux. Est affecté aux « réparations extraordinaires » entre les mois d'avril et juillet 1722. Trois projets de Louis XV furent menés à leur terme : l'achèvement du Grand Appartement avec l'aménagement du salon d'Hercule. Et l'ajout au château d'un opéra royal.

C'est dans le domaine des arts que Louis XV rencontra le moins d'entraves à son action, il fut particulièrement moderne et novateur. Bien que peu attiré par la musique et la peinture, il voua le plus vif intérêt pour l'architecture. D'après d'Argenson, Madame de Pompadour remarquait « qu'on ne peut amuser le Roi absolument que de dessins d'architecture, que Sa Majesté ne respire qu'avec des plans et des dessins sur la table. » Passion héréditaire et personnelle, il eut pour précepte François Chavallier, proche de Vauban. Il n'est donc guère étonnant que Louis XV décida d'accommoder le château à ses propres goûts.

La construction, l'ameublement et l'entretien des résidences royales étaient dévolus à deux services : les Bâtiments et le Garde-meuble. Au sein du premier service, la deuxième personne la plus importante après le directeur général était le premier architecte. En 1708, au décès de Mansart, ce poste fut dévolu à son beau-frère et disciple, Robert de Cotte. Ce dernier, épuisé et presque aveugle, meurt en 1734.

Sans s'être vu confier d'importants chantiers, tout à l'inverse de ses successeurs, les Gabriel père. Le premier fut assisté du second, tant et si bien qu'il est difficile de distinguer la part de chacun dans nombre de projets. Dès le retour du roi en 1722. Les Appartements du Roi furent complètement modifiés. Le premier étage constitua l'appartement intérieur du Roi, conservant ses fonctions cérémoniales.

Au second étage, en revanche, Louis XV fit aménager ses petits appartements et petits cabinets, d'usage privé. Cette même année il se fit installer un cabinet de tour, dans une mansarde et toujours au deuxième étage, donnant sur la cour de marbre. Le premier commissaire de police de la ville de Versailles Pierre Narbonne réalise un recensement de la cour de Versailles en 1722. 4 000 personnes logées dans l'enceinte même du château et environ 2 700 personnes dans les dépendances essentiellement le personnel appelé à l'époque les « utilités ».

, sans compter les 1 434 hommes de la garde simple du roi pour lesquels aucun logement n'est noté. Un cabinet des bains fut aménagé. Les façades d'une des cours intérieures reçurent des têtes de cerfs, ce qui lui donna l'appellation de cour des Cerfs. On peut voir dans cette initiative du Roi son goût prononcé pour la chasse. La nouvelle administration des Bâtiments, à la tête de laquelle se trouvait depuis 1708.

Entame la décoration de la grande salle (salon dHercule) sous la responsabilité de Robert de Cotte. Qui dirige les travaux suivant les projets élaborés dans les dernières années du règne de Louis XIV. Ce salon achève le Grand Appartement de Le Brun et lesprit de grandeur rejoint celui du siècle précédent. Les parois sont recouvertes de marbres choisis par Louis XIV de son vivant et décorées par deux uvres de Véronèse. La nouveauté réside dans le plafond compartimenté daucun cadre sculpté.

Saisit loccasion de rivaliser avec Véronèse en peignant : « LApothéose dHercule ». Le salon dHercule relie les appartements du Roi au vestibule de la chapelle. Plus tard, Gabriel envisage de remplacer lescalier des Ambassadeurs par un nouvel escalier qui déboucherait dans cette salle.

A lieu le début des travaux de renouvellement du décor de la chambre de la Reine. Fournit les dessins des nouvelles boiseries.

L'achèvement des travaux de renouvellement du décor de la chambre de la Reine par Gabriel père et fils est effectif en 1735. L'inauguration du salon dHercule est faite.

Louis XV transforme le premier étage du corps central le long de la cour de Marbre, côté nord, en appartement privé destiné à l'habitation et au travail. Il fait renouveler les soieries des appartements du Roi et de la Reine. L'objectif était également de soutenir les manufactures de Lyon.

Cette année-là voit également la construction d'un chenil pour les meutes de Louis XV. Les pièces de lappartement de collectionneurs de Louis XIV sont constamment remaniées. Les travaux commencent en 1738 par la création de la chambre à coucher privée du Roi, et se stabilisent vers 1760. Qui avait remplacé le duc dAntin, fait procéder à lachèvement du Bassin de Neptune.

Louis XV y accorde audience à Saïd Méhemet Pacha, ambassadeur extraordinaire du Grand Seigneur. Sultan de l'Empire ottoman. Un traité d'alliance militaire contre l'Autriche. Est conclu avec l'Empire Ottoman.

Dans la guerre de Succession d'Autriche. Il promet un soutien qui devait s'ajouter à ceux de la Prusse. Et de l'Empire russe.

Mais qui n'aura finalement pas lieu. Louis XV subira de plus un revers d'alliance de la part de la Russie. Versailles n'avait pas reçu d'ambassade depuis 1715. À la tête de lAdministration des Bâtiments du Roi, Charles François Paul Le Normant de Tournehem. Succède à Philibert Orry, grâce à linfluence de sa pupille peut-être même sa fille naturelle Madame de Pompadour. Se déroule le bal des Ifs.

Louis XV introduit un nouveau type de pièces dans les appartements royaux : la salle à manger des retours de chasse. Il connaît une série d'histoires sentimentales de courte durée dans le parc aux cerfs. Mort de Tournehem qui est remplacé par le marquis de Marigny. Frère de Madame de Pompadour.

Sous ses directives vont se révéler larchitecte Ange-Jacques Gabriel. Et deux sculpteurs de boiseries, Verbeckt et Rousseau. Cest lappartement de Marie Leczinska qui fournit à Gabriel et à Verbeckt loccasion de travailler ensemble. Destruction de l escalier des Ambassadeurs. De la Petite Galerie et du cabinet des Médailles.

Ces témoins glorieux du règne de Louis XIV sont détruits pour la création dun appartement destiné à laînée des Filles de France : Madame Adélaïde. Dernière vente de mobilier de Louis XIV.

La seconde transformation consiste à réunir lancien cabinet du Roi (ou du Conseil) avec le cabinet des Thermes (ou des Perruques) pour former le grand salon du Conseil. Jules Antoine Rousseau sculpte les boiseries dorées. Gabriel réutilise une partie des anciens panneaux pour décorer les murs. Au second étage se développent les cabinets intérieurs du roi. Dans cette partie du château, aucune dorure ne colore les boiseries. Des couleurs vives et variées égayent les statues, peintes selon les techniques élaborées par Martin, linventeur du fameux « vernis Martin ». Lélément essentiel de cet appartement est une petite galerie éclairée sur la cour de Marbre.

Sont accrochés sur les boiseries colorées. Un traité d'alliance est signé avec l'Autriche mettant fin à des siècles de conflit avec les Habsbourg. Pendant toute sa carrière, Gabriel fait face à des problèmes de logement.

La reine met au monde huit princesses. (« Madame Troisième ») et Madame Thérèse.

Est emportée par la maladie en 1752. Prend le voile et se retire au carmel de Saint-Denis.

Y vivent longtemps avant de le quitter pour le château de Bellevue. Ancienne demeure de la marquise de Pompadour.

Que Louis XVI leur donne à son avènement. Pour loger toutes ces princesses dans des appartements qui conviennent à leur rang, Gabriel effectue de multiples travaux. Au fil des années « Mesdames.

» changent dappartements, passant de lAile du Midi à lAile du Nord, et au rez-de-chaussée du Corps central (et même au premier étage comme nous lavons noté pour Adélaïde). Ces déménagements successifs aboutissent à la disparition complète de l appartement des bains. De lEscalier des Ambassadeurs, et au cloisonnement de la Galerie Basse. Ces appartements sont détruits par Louis Philippe, quelques splendides boiseries ont échappé à ce saccage et témoignent du luxe qui régnait chez Mesdames. Selon la tradition établie sous Louis XIV, le dauphin et son épouse prennent possession des deux appartements du rez-de-chaussée situés sous lappartement de la Reine et, en retour déquerre, sous une partie de la galerie des Glaces.

De merveilleuses décorations sont alors créées. Seules sont conservées la chambre du dauphin et la bibliothèque. Ange-Jacques construit le Petit Trianon. La princesse Adélaïde déménage et son appartement est réuni à celui de Louis XV. Les deux pièces importantes de lappartement intérieur sont la nouvelle chambre du roi et son cabinet intérieur, cette dernière formant la plaque tournante entre les anciens salons et les « Salles Neuves » de lappartement dAdélaïde.

Dans la seconde partie du règne de Louis XV des projets de reconstruction des façades en regard de la ville vont prendre corps. On reproche aux murs de Le Vau leurs matériaux et leur disposition.

Le 16 mai, mariage du dauphin (futur Louis XVI) avec Marie-Antoinette de Lorraine, archiduchesse dAutriche, célébré dans la chapelle royale. Dans un même temps a lieu linauguration de lOpéra Royal à loccasion du festin royal, elle marque le sommet de lart de Gabriel. Gabriel présente au roi son « Grand Projet » de reconstruction de toutes les façades côté ville. Seule laile droite, qui menaçait ruine, fut édifiée.

Avec son pavillon à colonnes, les règles de larchitecture classique furent respectées. Le roi donna son agrément à ce projet. Comme largent manquait dans les caisses royales, Madame Du Barry.

Se chargea de réunir les fonds à cette opération. Les travaux du « Grand Projet » débutent et ne sont jamais achevés, mais donnent naissance à lAile Louis XV. À lintérieur de laile, les travaux du grand escalier dit Grand Degré débutent, mais ne seront achevés quen 1785. À la fin de lAncien Régime, le palais sera la résidence royale la plus luxueuse de toute lEurope.

Pendant que Gabriel poursuit son uvre la vie de la cour continue, toujours brillante et luxueuse, émaillée de bals et de fêtes. La distraction favorite de ce siècle est le théâtre. On apprécie Voltaire pour ses tragédies et sa prose. Donne une grande impulsion à ce mouvement.

Louis XV est responsable de la destruction densembles splendides datant de Louis XIV, mais il a su créer à lintérieur du palais de magnifiques décorations. Les jardins et en particulier Trianon se sont enrichis du Pavillon Français et du Petit Trianon. Le roi apprécie le style incognito et multiplie les bals masqués.

Néanmoins la monotonie de ces festivités n'obtient pas le succès de celles qu'organisait Louis XIV, malgré les dépenses qu'elles occasionnent. La décoration de ce nouveau salon débute, dès 1712.

Il se trouve à l'emplacement de l'ancienne chapelle, détruite en 1710. Le chantier est placé sous la direction de Robert de Cotte.

Le décorateur de la nouvelle chapelle royale. Cependant la mort du roi Louis XIV. En 1715 interrompt le chantier. Celui-ci ne reprend qu'après le retour de Louis XV. Le plafond de la pièce est décoré entre 1733 et 1736 par François Lemoyne.

Il y représente l'Apothéose d'Hercule. Sur le mur du fond est exposée une immense toile de Véronèse. Offerte par la République de Venise au roi Louis XIV en 1664, Le Repas chez Simon. L'aménagement de la pièce fut terminé en 1736. Mais l'inauguration n'eut lieu que le 26 janvier 1739, par un « bal paré » donné à l'occasion du mariage de la fille aînée de Louis XV avec l'Infant d'Espagne. Le salon d'Hercule servit de cadre à d'exceptionnels « grands couverts » en 1769 pour le mariage du duc de Chartres, ou en 1782 pour la naissance du Dauphin. Et à des audiences extraordinaires comme celle de l'ambassade du sultan du Mysore. Tipou Sahib en août 1788.

La vie de cour à Versailles se perpétua, mais des restrictions d'ordre financier furent appliquées à la Maison du roi. De plus, l'entretien du château se révéla coûteux. Labsence de commodités (salle de bains, chauffage) dans les appartements rendit de plus en plus pressante la nécessité dune rénovation profonde des bâtiments, mais le manque dargent fit remettre le projet jusquà la Révolution française. Imposa d'importantes dépenses pour l'aménagement du Petit Trianon, ce qui contribua à la rendre impopulaire.

Le 15 août, fête de l'Assomption, est commémoré par une grande procession à laquelle doivent assister tous les courtisans. Celle-ci rappelle la consécration de la France à Marie, décrétée par Louis XIII. C'est au cours de la cérémonie du 15 août 1785 que le roi fait arrêter dans la galerie des Glaces, pleine de monde, son grand aumônier, le prince-cardinal Louis de Rohan.

Compromis dans l'affaire dite du Collier de la reine. La bibliothèque de Louis XVI.

À son avènement en 1774, Louis XVI. Veut pour lui une pièce dédiée à sa détente. Le choix se porte sur une bibliothèque. Elle est commencée dès le début de son règne. Le décor, dessiné par Ange-Jacques Gabriel.

Est sculpté par Jules-Antoine Rousseau. Réalise une grande table à plateau monoxyle. Pour permettre à Louis XVI d'exposer ses biscuits de Sèvres.

Deux globes, un terrestre et un céleste, complètent ce décor en 1777. C'est dans cette bibliothèque que Louis XVI décide de l'arrestation de son grand aumônier le 15 août 1785, après avoir été mal conseillé par le baron de Breteuil. Et son garde des Sceaux Armand Thomas Hue de Miromesnil.

Cette pièce fut créée pour abriter une partie des collections de Louis XIV. Ainsi, elle servit au roi de pièce d'exposition pour son service de vaisselle d'or, d'où l'un de ses noms de « cabinet de la Vaisselle d'or ». Elle fut ensuite rattachée aux appartements de Madame Adélaïde.

Cette pièce devient dès lors son cabinet de musique où Adélaïde reçut des leçons de harpe de Beaumarchais. Y aurait joué pour la famille royale en 1763. Cette pièce redevient une pièce d'exposition.

En 1788, Louis XVI y expose l'un de ses achats personnels, le cabinet des papillons. Malgré la pluie, le peuple de. Conduit par des femmes, marche sur Versailles où il se heurte aux grilles du château. Le peuple envahit le château, et ramène la famille royale à Paris.

Abandonné après le départ de la famille royale pour Paris. Le château ne retrouvera jamais ses fastes.

Avant de partir, le roi déclare au gouverneur du château. « Tâchez de me sauver mon Versailles! Avec eux, la famille royale emporte. « le mobilier, les pendules, les tentures, le linge et tout le nécessaire ». L'intendance en profite pour faire de grands ménages et des restaurations. Néanmoins, et pour la première fois depuis. (lorsque Louis XV revient à Versailles). « le gouverneur ordonne alors de fermer les contrevents, et le château sombre dans l'obscurité ». Il est néanmoins préservé dans le but de le mettre à la disposition des citoyens pour en faire, comme il est prévu pour tous les châteaux royaux, un lycée, un gymnase, un musée du Génie. Versailles vit lapogée de la France des Bourbons, mais aussi sa chute : cest à Versailles que se tinrent les États généraux. Le mobilier du château est transporté dans des garde-meubles. Ainsi, le fameux secrétaire à cylindre de Louis XV.

Après avoir subi des modifications de son décor et de ses ornements (suppression de tout ce qui rappelait la royauté) est. Affecté à l'hôtel de la Marine. Le château n'est pas plus pillé que soumis à des dégradations, sinon certains insignes de la royauté fleurs de lys, couronnes, etc.

Les tableaux, les glaces et tous les emblèmes trop explicites de la royauté sont décrochés des murs et des plafonds. Les uvres d'art sont envoyées au Louvre. Devenu le musée central des arts en 1792.

Après la chute de la monarchie, vend à l'encan le mobilier du château 17 000 pièces, qui vont de l'argenterie aux boutons de porte. : 17 182 lots, étalés sur les années 1793. Les plus belles pièces partent pour l'Angleterre. Achetées par des mandataires du roi Georges III. Et meublent ou décorent le palais de Buckingham.

Ou le château de Windsor. Le père du peintre Eugène Delacroix. Pense en 1793 qu'il faudrait le démolir et y passer la charrue. La Convention pense par ailleurs, un temps, à raser le château.

Les sans-culottes arrachent les fleurs des jardins pour planter des pommes de terre et des oignons. Le Petit Trianon devient une gargote. Et des clubs révolutionnaires s'installent dans l'opéra et la chapelle royale. Il est quelque temps dépôt central du département de Seine-et-Oise.

Pour les uvres d'arts pillées chez les nobles émigrés. En 1795, il devient un « muséum. » (confirmé par Bonaparte en 1799).

« le château n'est plus qu'une carcasse vide, à l'exception notable des deux institutions qu'il abrite : le Muséum national et le dépôt central des objets d'art de Seine-et-Oise. Un fourre-tout où se distingue, entre autres, une partie des anciennes collections royales ».

L'Empire installé, les aménagements de Versailles commencent : on commande en 1806 une série de tentures destinées à l'ameublement et on décida de faire tisser à la. Des tapisseries d'après des sujets impériaux. L'Empereur et sa famille. L'Empereur et ses chefs de corps. Les Grands Hommes de l'Antiquité.

Et les statues du musée dont le. L'empereur confia à l'architecte.

Grand maréchal du palais, prit possession du palais au nom de la couronne impériale. Venu pour le sacre de l'Empereur, bénissait la foule depuis la fenêtre centrale de la. Les 13 et 22 mars. L'Empereur visita le château et décida de repousser son installation dans le palais au profit du. Vue du projet final de Dufour. Et Fontaine pour Versailles (1811). Le premier, économique se contentait de doubler le pavillon Gabriel sur la cour par la construction d'une aile qui aurait abrité un théâtre, et les deux pavillons auraient été reliés par une galerie, ménageant une cour impériale au fond de laquelle la cour de marbre aurait simplement été remaniée par un plaquage de pierre. Le second projet, plus ambitieux, ménageait un ensemble de cours intérieures en s'inspirant des projets de Gabriel. À cela s'ajoutait la réfection du Grand Commun.

De l'Orangerie et du petit parc, la remise en eau du Grand Canal. Les dépenses liées aux nouvelles guerres entraînèrent l'arrêt des travaux, ce qui permit à Guillaume Trepsat. De proposer leurs propres projets très proches du premier projet de Jacques Gondouin. Après une visite du château le 11 mars 1808, l'Empereur abandonna le projet de Jacques Gondouin et ordonna la consolidation des bâtiments et la remise en état immédiate des lambris, glaces et serrures. Après son mariage avec l'archiduchesse Marie-Louise.

Souhaita de nouveau s'installer dans un Versailles transformé ; il ordonna que des crédits spéciaux soient alloués et fit appel à Alexandre Dufour. Qui lança les premiers travaux très rapidement dont la remise en eau du Grand Canal. Dufour souhaitait détruire la cour de marbre et de construire en avant une aile avec un pavillon central qui aurait abrité la salle du trône ; en pendant de la chapelle, il envisageait un théâtre qui en aurait repris le plan. À la suite de la naissance du roi de Rome. Songea un temps à faire de Versailles son palais impérial. Voire un palais pour son fils, avant qu'il ne décide la construction du palais du Roi de Rome à Chaillot. La maison des enfants de France. Devait s'installer dans l'aile du Midi, près de leur mère, Marie-Louise. Qui aurait logé dans les appartements de la Reine. Deux projets retinrent l'attention de Napoléon I. Qui proposa une vaste colonnade sur fond de cour. Et Alexandre Dufour qui proposèrent un nouveau projet prévoyant la construction d'un bâtiment faisant pendant au Grand Commun, l'un et l'autre intégrés au château et reliés par une façade sur la cour, la colonnade masquant l'arrière de la chapelle du palais. La fin précipitée du Premier Empire. Empêcha la réalisation de ces travaux et Versailles resta inutilisé jusquau retour de la monarchie, l'empereur séjournant néanmoins de façon régulière au Grand Trianon.

Dans le Mémorial de Sainte-Hélène , Napoléon. Rappela ses projets pour Versailles. Il s'agissait de transformer en un palais digne de l'empire qu'il entendait construire. Philippe Louis Marc Antoine de Noailles.

Prince de Poix devient gouverneur de la Maison royale de Versailles et de Trianon. Marguillier d'honneur de la paroisse et secrétaire général du gouvernement de Versailles. À ce titre, il représente le roi à Versailles et a en plus le soin de tout ce qui regarde la fabrique et l'uvre de la paroisse Saint-Louis. Auguste de Rambaud, fils de son amie. Ancien commissaire des guerres, est son secrétaire intime.

Après la Restauration, Louis XVIII. Entreprend des travaux en vue de faire du château sa résidence d'été.

Néanmoins conscient du risque couru à se réinstaller à Versailles, pour son image de souverain non-absolu, il recule, mais permet aux bâtiments une restauration bienvenue à la suite des déconvenues des deux dernières décennies. Travaux que poursuit Charles X. Meurt le 15 février 1819 à Paris.

Son éloge est prononcé à la Chambre des pairs. Par Armand-Maximilien-François-Joseph-Olivier de Saint-Georges, marquis de Vérac. Mari d'une de ses nièces, qui lui succède dans le gouvernement de Versailles. Confie à son ministre Camille Bachasson, comte de Montalivet.

La tâche de transformer le château en musée : cest de cette époque que date la dédicace « À toutes les gloires de la France », présente sur les frontons de l'aile Gabriel. Décide, pour sauver Versailles de la ruine, de le transformer en un musée de l'histoire de France célébrant les conquêtes militaires de l'Ancien Régime. Et même de la Restauration. Très attaché à ce projet destiné à marquer l'entreprise de réconciliation nationale entre monarchie et république. Menée par la monarchie de Juillet.

Le roi surveille de très près l'exécution des travaux et les commandes des tableaux. La restauration du château est dirigée par l'architecte Pierre Fontaine. Les travaux, payés sur la cassette personnelle du roi, s'élèvent à plus de 23 millions de francs. Louis-Philippe fait également restaurer le Grand Trianon. Il y célèbre le mariage de sa fille, la princesse Marie.

Avec le duc de Wurtemberg. Installée dans l'aile du Midi à la place des appartements des princes ceux-ci sont littéralement détruits. A été conçue personnellement par Louis-Philippe. Elle surprend par ses vastes dimensions.

Elle est ornée de trente-deux tableaux de grandes dimensions célébrant les actions militaires glorieuses de l'histoire de France depuis la bataille de Tolbiac. Jusqu'à celle de Wagram. Le peintre le plus sollicité a été Horace Vernet. Le musée rencontre un très grand succès. Le musée de l'histoire de France du château de Versailles, dédié « à toutes les Gloires de la France », est inauguré officiellement par Louis-Philippe.

Dans le cadre des festivités qui marquent le mariage du prince royal. Avec la princesse Hélène de Mecklembourg. Il comprend notamment la salle des Croisades. Dont les frises portent les armes et les noms des chevaliers croisés. Ouverte au public en 1843.

« Ce que Louis-Philippe a fait à Versailles est bien. Avoir accompli cette uvre, c'est avoir été grand comme roi et impartial comme un philosophe ; c'est avoir fait un monument national d'un monument monarchique ; c'est avoir mis une idée immense dans un immense édifice ; c'est avoir installé le présent dans le passé, 1789 vis-à-vis de 1688, l'empereur chez le roi, Napoléon chez Louis XIV ; en un mot, c'est avoir donné à ce livre magnifique qu'on appelle l'histoire de France cette magnifique reliure qu'on appelle Versailles. Les réceptions officielles de Napoléon III. Sous le Second Empire, on assiste seulement à la « mise en place d'une salle commémorant les victoires de Crimée et d'Italie. Toutefois Napoléon III s'attache à conserver le château et ses dehors dans les meilleures conditions possibles. Il dîne avec la reine Victoria. Qui vouait un culte à Marie-Antoinette.

Fut à l'origine d'un regain d'intérêt pour le château de Versailles. C'est sous son influence que lors de l'Exposition universelle de 1867.

Des meubles prestigieux furent réintégrés dans le Patrimoine du château. Ainsi, le grand serre-bijoux de Schwerdfeger. Ou le bureau de Roentgen.

De 1870 à nos jours. L'état de délabrement du château fait dire à.

« Quand l'homme ferme portes et fenêtres et qu'il part, c'est le sang de la maison qui s'en va. Elle se traîne des années au soleil, avec la face ravagée des moribondes ; puis, par une nuit d'hiver, vient un coup de vent qui l'emporte. C'est de cet abandon que meurt le château de Versailles. Il a été bâti trop vaste pour la vie que l'homme peut y mettre ».

La France est vaincue et le château devient le quartier général de larmée prussienne lors du siège de Paris. Pendant la guerre de 1870. La galerie des Glaces sert d'hôpital. 400 lits sont installés dans le château et 1 000 pièces d'artillerie sur la place d'Armes. Le roi et sa cour investissent Versailles le 5 octobre.

Ils fêtent Noël et le réveillon dans les appartements royaux, dînant de plats à base de salade de hareng. Le prince héritier du royaume de Prusse décore ses soldats sous la statue équestre de Louis XIV. Est proclamé dans la galerie des Glaces. Avec l'union décidée entre la confédération de l'Allemagne du Nord. Et les états du Sud sous l'égide du chancelier Otto von Bismarck.

Le roi de Prusse ne loge alors pas au château, mais à la préfecture. Les troupes ne partent que le 6 mars, alors qu'Adolphe Thiers. La République s'installe à Versailles. En 1871, la Commune de Paris.

Amène le gouvernement français et son administration à s'établir à Versailles. Et notamment à la préfecture. On installe alors l'Assemblée nationale.

Dans l'ancien Opéra royal. Puis on regroupe les 23 000 prisonniers de la Commune dans l'orangerie. Quelques-uns sont exécutés dans le parc, au mur des Fédérés à Satory. Les lois constitutionnelles organisent un Parlement bicaméral. Continue de siéger dans l'Opéra royal alors que la Chambre des députés.

Se dote d'une nouvelle salle, la salle du Congrès. Plus grand hémicycle parlementaire d'Europe. Construit dans l'ancienne grande cour de l'aile du Midi.

En application de la loi du 22 juillet 1879 relative au siège du pouvoir exécutif et des chambres à Paris. Les deux assemblées regagnent Paris en 1879, tout en conservant des locaux au sein du château jusqu'en 2005. Républiques, le château reste en effet le lieu de réunion du Congrès du Parlement. Chargé d'élire le président de la République française.

Jusqu'en 1962 et de réviser la Constitution. Arrive au château de Versailles en 1887, en tant qu'attaché de conservation, puis est nommé conservateur du musée le 18 novembre 1892. Entre-deux, le château et les jardins a été déserté pendant vingt ans, si bien qu'on en a même oublié le nom des bassins.

Dès son arrivée au château, il envisage de mettre en place de véritables galeries historiques, organisées de façon scientifique, par opposition à Louis-Philippe qui avait créé les premières galeries d'histoire dans une optique de glorification de l'histoire de France. Parallèlement, il entreprend de rendre au château son aspect antérieur à la Révolution. Pour atteindre ces deux buts, Nolhac supprime des salles, décroche des uvres, remet au jour certains décors historiques, etc. Il raconte par exemple dans ses Mémoires. « la première salle sacrifiée fut celle des rois de France qui alignait sur la cour de Marbre les effigies imaginaires, ou authentiques, de nos rois depuis Clovis ».

La Révolution opérée par Nolhac donne une notoriété nouvelle au château. Des membres de la haute société et de la noblesse se pressent pour découvrir les nouveaux aménagements, tel le duc d'Aumale, l'ancienne impératrice Eugénie ou encore Marcel Proust.

Nolhac s'emploie également à faire venir des personnalités étrangères. Le 8 octobre 1896, le tsar Nicolas II. Nolhac organise également des événements qui visent à faire connaître le château à des donateurs potentiels. Le propriétaire du journal New York Herald.

Permettant de restructurer les salles du. Le développement des dons privés amène à la création de la Société des amis de Versailles. En souvenir de l'humiliation subie par la France en 1871, le gouvernement français décide de faire signer dans la. Est signé ce traité de paix par.

Aux côtés des représentants allemands. Ainsi la France récupère l. Au même endroit où elle l'avait perdue.

Le château et ses jardins demeurent néanmoins dans un piteux état. À l'approche de la Première Guerre mondiale.

Nolhac met en place différents dispositifs visant à protéger le château. Les tapisseries de l'Histoire du Roy. Les uvres et les objets précieux sont stockés sous l'aile Gabriel.

Et l'accès est muré. Ces précautions ont été inutiles parce qu'aucune destruction n'a été à déplorer au cours du conflit. Le 3 juillet 1919, Nolhac quitte ses fonctions, après trente-deux ans consacrés à Versailles. L'effort de Nolhac pour sortir de l'oubli le château n'a pas permis d'établir un financement pérenne.

Ainsi, au sortir du conflit, le château qui n'a pas été entretenu fait face à d'importantes difficultés financières. À la suite de sa visite en France, John Davison Rockefeller. Décide de financer la réhabilitation du château de Versailles, notamment le gros uvre et les pièces d'eau, dans le parc. Il effectue un premier versement en 1924, un second en 1927.

La générosité de ce ressortissant américain incite le gouvernement français à allouer un budget de restauration annuel au château. À l'approche de la Seconde Guerre mondiale. L'inspecteur général des Beaux-Arts Pierre Ladoué.

Prend des dispositions pour protéger les uvres les boiseries sont déposées et les pièces majeures sont envoyées en Sarthe ; on mure les accès à la galerie des Glaces. Le drapeau nazi flotte sur le château. Mais lorsque les Allemands arrivent, il ne reste pour tout personnel que le conservateur en chef, son épouse, et un pompier handicapé. Cette période est marquée par les images de soldats allemands visitant la galerie des Glaces, lieu de naissance de l'Empire allemand. En juillet 1941, Goebbels visite le château. À la fin de la guerre, les uvres sont raccrochées et des travaux de restauration commencent, notamment dans la chambre de la Reine. En septembre 1944, le quartier général allié. S'installe à l'hôtel Trianon Palace. Danse pour les soldats américains devant le château (du côté des jardins), lesquels visitent aussi les bâtiments pour observer les toiles. Déjà, en 1951, le conservateur en chef, Charles Mauricheau-Beaupré. Alerte le sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts, André Cornu.

Sur l'état de délabrement de Versailles : il pleut dans la galerie des Glaces, et les peintures sont menacées. Après une visite d'une journée, le ministre chiffre les travaux de rénovation à environ 5 milliards de francs ; en février 1952. Il sollicite, par voie radiophonique, l'aide des Français en leur faisant prendre conscience de l'état de l'ancien palais royal.

« Vous dire que Versailles menace de ruine, c'est vous dire que la culture occidentale est sur le point de perdre un de ses plus nobles fleurons. Ce n'est pas seulement un chef-d'uvre que l'art de la France doit craindre de voir disparaître, mais en chacun de nous une image de la France qu'aucune autre ne saurait remplacer ». Aussitôt, plusieurs mécènes se font connaître : le gouverneur de la Banque de France (il donne dix millions de Francs), Georges Villiers président du Conseil national du patronat français. Ainsi que de nombreux artistes les écrivains Roger Nimier. Et surtout la population enfants, soldats, etc.

Galerie des Batailles, château de Versailles. La création de l'Établissement public.

Le 28 avril 1995, par le décret. Le gouvernement a procédé à la création de l'Établissement public du musée et du domaine national de Versailles regroupant dans une structure unique le musée national du château de Versailles et le domaine national de Versailles. Ce nouveau statut confère à l'établissement public. Une autonomie de gestion financière et une personnalité juridique. En 2010, par le décret.

Le nom de l'établissement public est modifié et devient Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles. Depuis 2001, le château fait partie du réseau des résidences royales européennes. Dernières institutions publiques disposant de locaux au sein du château environ. De locaux principalement dans laile du Midi, en vertu de la loi du 22 juillet 1879 relative au siège du pouvoir exécutif et des chambres à Paris et de lordonnance.

58-1100 du 17 novembre 1958, l'Assemblée nationale et le Sénat acceptent en 2005, en adoptant une proposition de loi émise par Jean-Louis Debré. Alors président de l Assemblée nationale. De « mettre à la disposition du public les locaux dits du Congrès.

Au château de Versailles ». Toutefois, en adoptant un amendement, le Sénat a refusé la restitution de la salle des séances du Congrès, considérée comme un « lieu de mémoire de lhistoire parlementaire de notre pays ». Depuis septembre 2005, l'établissement public de Versailles a lancé le projet « Grand Versailles numérique » qui consiste à faire de Versailles le laboratoire du numérique culturel. L'objectif de ce programme, soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication, est d'imaginer, tester et déployer des outils numériques d'enrichissement de la visite réelle ou virtuelle du château et du domaine. Les premières expérimentations numériques ont été lancées en juin 2006.

Le 23 février 2016 est inauguré le pavillon Dufour. Entièrement modifié par l'architecte Dominique Perrault.

Avec un espace d'accueil (consigne, audioguide, toilettes). Avant, il abritait plusieurs services du château conservation, communication, présidence...

Qui ont déménagé en 2014 dans le Grand Commun. La façade côté jardin et ses deux miroirs d'eau, en 2009. Le château de Versailles témoigne de l'art français aux.

Pour cela, le château ainsi que le domaine font l'objet de plusieurs protections au titre des monuments historiques. Après une première mention sur la liste des monuments historiques de 1862. Un arrêté détaillé est pris le 31 octobre 1906. Il concerne le palais et ses dépendances, le petit parc et ses dépendances, les deux Trianon. Avec leurs parcs respectifs et dépendances dont la ferme de Gally. , ainsi que le grand parc. Un périmètre de protection étendu, en lieu et place des. Habituellement créés autour des monuments historiques. Est créé par décret du 15 octobre 1964. Il concerne une zone de cinq kilomètres de rayon autour de la Chambre du Roi. Et d'un quadrilatère dans le prolongement du grand canal. De six kilomètres de long et de 2 à.

De large suivant les endroits. L'ensemble du domaine est inscrit depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial. En septembre 2016, la presse évoque l'hypothèse selon laquelle 4 lots de mobilier présents dans le château sont des faux.

Ces copies avait été acquises entre 2008 et 2012 pour 2,7 millions d'euros. Trois cours ouvertes imbriquées, vues depuis la place d'Armes. Le château est situé face à la ville, à la convergence du trident. Formé par l'avenue de Saint-Cloud.

Et l'avenue de Sceaux. Il est organisé autour de trois cours ouvertes imbriquées qui donnent sur la place d'Armes.

Où se trouve depuis 2009 la statue équestre de Louis XIV. Chaque cour se distingue des autres par une rupture, coïncidant avec le degré d'approche du château.

De la place d'Armes, on franchit la grille d'honneur. Pour accéder à la plus grande des cours, la cour d'honneur. Vient ensuite la grille royale. Entièrement dorée, fermant l'accès à la cour royale.

Tout au fond de la cour royale, surélevée de cinq marches, se trouve la cour de Marbre. Pavée de marbre noir et blanc. Le jardin comprend des parterres, des bosquets. Au pied du château se trouvent les parterres. Sous lequel se trouve l'Orangerie.

Dans l'axe de la grande perspective qui part du parterre d'Eau, se trouvent le parterre de Latone. Qui ouvrent sur le Grand Canal. Le parterre de Latone devant le château photographié par un drone. Au fond, la ville de Versailles. Le même parterre de Latone vu du sol dans la direction opposée. Au fond, le parc de Versailles. Sont : le bosquet des Bains d'Apollon.

Le bosquet de la Colonnade. Les jardins accueillent les grandes eaux musicales et nocturnes organisées par Château de Versailles Spectacles, davril à octobre.

Articles détaillés : Grand parc de chasse de Louis XIV. La pièce d'eau des Suisses. Six structures subsidiaires sont situées aux alentours du château de Versailles comptent dans lhistoire et dans lévolution du château : la Ménagerie.

Dit également Trianon de Marbre, le Petit Trianon. Le hameau de la Reine.

Et le pavillon de la Lanterne. L'item "AFFICHE ANCIENNE ORIGINALE TOURISME VERSAILLES GRANDES EAUX TRIANON JARDINS" est en vente depuis le samedi 1 avril 2017.

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  • Epoque: Rétro (1900-1979)
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  • Impression: Couleur
  • Thème: Transport

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